Comme le disait madame Marie-Hélène Brion dans Rêve d’un avenir incertain « que ce livre vient de mettre une interrogation à tous ceux qui désirent voyager en pensant à l’eldorado ».
C’est pourquoi, je fais un retour à la source pour élucider les causes et faits de ce qui est devenu pour certains africains depuis plusieurs décennies une obstination qui hante même leur existence. Bien que je parle particulièrement de la France, mais mon regard est d’autant plus élargi parce que l’immigration ne concerne pas que la France. Sachant que les mouvements migratoires nous concernes tous et ils vont historiquement de l’Afrique vers l’Europe et l'Amérique, de l’Europe vers l’Afrique, l'Amérique l'Asie et Océanie, bref. Donc il n’y a pas que les africains qui vont vers l’Europe. « Les faits sont têtus » disait Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine.
L’ancienne génération des français attachées à la patrie, à la culture et les valeurs est entrain de laisser la place à une génération plus curieuse et qui ne trouve plus trop sa place dans un pays où l’avenir n’est plus certains et le rêve s’éloigne de plus en plus vers d’autres horizons en laissant la place au questionnement. Que dois-je faire pour m’assurer un avenir serein ?
La réponse est là, nous constatant aujourd’hui, une immigration intra-européenne des français en particulier vers des pays attractifs comme : le Royaume-Uni, la Suisse, etc. Et aussi vers d’autres continents comme l’Amérique plus précisément dans les pays comme les Etats-Unis, le Canada et l’Australie en Océanie en majorités des pays anglo-saxons, sans oublié la Chine en Asie des pays qui donnent toutes les chances pour réussir sans être Enarque, Science-Po, ni même issue des beaux quartiers chics et riches.
Cette nouvelle génération européenne et française est entrain de découvrir comme nos grands-parents et parents africains il y’a quelques années en arrière, les bienfaits de l’immigration. En migrant vers ses pays cités plus hauts cette génération se sent plus épanouie et voit l’avenir à porté de main juste avec un petit peut d’effort et de sacrifice.
D’après les résultats de l’enquête sur l’expatriation des Français en 2008 publiée par la Maison des Français à l’Etranger (M.F.E),
34 % des expatriés interrogés habitent en Europe occidentale, 28 % en Asie/Océanie, et 15 % en Amérique du Nord. Mais ces chiffres ne sont pas vraiment représentatifs puisqu’au niveau mondial, les expatriés français habitant en Asie/Océanie ne représentent que 6 % et que plus de 50 % des expatriés sont installés en Europe.
La Chine est la première destination des expatriés ayant répondu (9,9 %). Suivent le Japon, le Canada, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui sont des pays à l’économie dynamique et au marché de l’emploi attractif selon l’enquête.
Les principales destinations choisies par les candidats à l’expatriation sont des pays anglo-saxons : Canada, Etats-Unis, Royaume-Uni.
Par rapport à la motivation, 54 % des expatriés interrogés sont partis pour acquérir une expérience professionnelle nouvelle et 47,4 % pour découvrir un autre pays. D’autres facteurs ont également été évoqués comme le niveau élevé de chômage en France et la difficulté d’y trouver un emploi, ainsi que les pesanteurs du « système français » : « la bureaucratie envahissante », les impositions « trop lourdes », et la multiplication des interdictions.
Au regard de l’intégration, 86 % des expatriés ayant répondu sont satisfaits de leur expérience à l’étranger. Mais plus d’un expatrié sur deux reconnaît avoir rencontré des difficultés, dont les principales évoquées sont la recherche d’un emploi pour le conjoint, les démarches administratives, et l’éloignement des enfants restés en France. L’enquête montre que la catégorie la mieux insérée dans la vie sociale est celle des professionnels envoyés à l’étranger par leur entreprise française.
Sachant que ceux qu’ils veulent migrer, qu’ils soient africains, européens et autres ne voient pas très souvent les obstacles, bien qu’obnubilé par le rêve de voyager, découvrir d’autres horizons qui leurs permettrons la réussite et un quotidien différent.
Au final, l’objectif est le même pour un français et un africain qui cherche à migré pour prétendre à une vie meilleurs puis que nous sommes tous animés par la réussite et l’argent en gagnant plus.
C’est pourquoi toute personne souhaitant migrer doit savoir que le mode de vie dans un pays d’accueil est toujours différente pour des raisons socioculturelles. Ce qui oblige a avoir un autre regard de la vie.
Hermann WEKAMONA
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